Troisième rendez-vous autour du Livre, deuxième Perle Ivre !
Toujours au café de Hôp Hop Hop, nous vous proposons pour thème de cette nouvelle rencontre « le maudit » (mot attrapé au hasard d’une conversation, à la fin du premier échange). Mais qu’est-ce que « le maudit » ? En littérature, en architecture, en architectulittératu ? Si l’on en croit le TLFi (Trésor de la Langue Française consultable en ligne), telles sont les acceptions du terme :
1. Méprisable. Détestable. Exécrable.
2. Très mauvais, dont on se plaint avec amertume et colère.
3. Rejeté.
4. (Réprobation divine) Réprouvé, condamné.
5. Le Maudit. Le Démon.
6. « Poète maudit ». Poète que le destin comme la société semblent condamner et dont la grandeur est méconnue et bafouée.
Sont alors invités : les maisons hantées, bien sûr, l’insalubrité, les échecs, les ratés, les négligés, les oubliés, les bafoués, les malmenés de l’Architecture, et puis les poètes maudits. S’il n’est pas certain que Les Amours jaunes de Tristan Corbière contiennent quelques relevés d’Architecture, il serait malencontreux de ne pas évoquer les fameux Tableaux Parisiens de Charles Baudelaire, peinture maladive d’un Paris « déformé », d’un Paris « perdu », « chantier permanent » que le poète ne reconnaît plus. On sait bien à quel point cette lecture est éprouvée, et d’aucuns gardent encore le doux souvenir de commentaires de textes (voire même de commentaire de table des matières).
Donc, sont alors invitées : toutes vos propositions !